Plus de morts qu’avec la route et le sida réunis
En France, 12.000 personnes mettent fin à leurs jours chaque année (pour 160.000 tentatives). Vous trouverez ces chiffres dans le site du ministère de la santé
Comme nous le rappelle un article de Science et Vie du mois de février 2001 (n°1001 page 80) c’est plus que les accidents de la route et le sida réunis : les accidents de la route 8.000 morts, Sida 2.200 morts. Sans compter que certains accidents de la route sont des suicides non détectés.
Sur le plan général, le suicide représente 10% des morts prématurées, mais actuellement chez les 25-34 ans il représente la première cause de mortalité.
On remarque aussi que les hommes se suicident plus que les femmes et beaucoup plus après 60 ans pour atteindre des sommets vers 9O ans !
Grande détresse et santé publique
Il y a une réelle détresse et il ne semble pas qu’on ait trouvé de moyens satisfaisants pour apporter une aide suffisante. Même s’il y a des âges plus touchés que d’autres, ils sont tous concernés. Il est important de vraiment avoir une qualité d’écoute et d’aide avec ces personnes si blessées que pour elles, mourir est moins douloureux que vivre.
En 1993, le Conseil économique et social se saisit du "suicide" afin "de permettre de sensibiliser les pouvoirs publics et l'opinion à cette souffrance à la vie qui n'offre d'autre issue que la mort." En 1994, le Haut comité de santé public le classe "priorité de santé". En 1996, à la conférence nationale de santé, le suicide est retenu comme l’une des dix priorités nationales de santé publique . En 1998, Bernard Kouchner, secrétaire d’Etat à la Santé et à l’Action sociale annonce un programme national de prévention du suicide sur trois ans. En septembre 2000, Dominique Guillot, secrétaire d’Etat à la Santé, lance un nouveau programme sur cinq ans.
Vous trouverez plus de détails dans le site du ministère ou dans l'article de Science et Vie mentionnés plus haut (sources des données ci-dessus)
La dépression et les suicides
Omniprésente La dépression est identifiée comme la cause de la moitié des suicides. Mais les autres cas attribués à la consommation d’alcool ou de drogue occultent que cette consommation est elle-même souvent liée à une forme de dépression qu’elle compensent.
D’autre part, comment qualifie-t-on le désespoir de quelqu’un dont on a salit la réputation (harcèlement psychologique) ? Ou de quelqu’un dont on a brisé un espoir (professionnel ou amoureux) ? Quand ce qui faisait tenir s’effondre, une sensation de vide intense se produit. Pour certains, la douleur est telle que mourir est préférable… c’est aussi de la dépression.
Un mal ordinaireL’état dépressif existe dans de multiples situations de la vie. Il va du plus minime au plus dévastateur.
Nous connaissons tous cette petite déprime que nous sentons quand une action qui nous tient à cœur est achevée, quand un livre qui nous passionne est terminé. Un moment de désappointement où l’on se dit "déjà". Nous pensions être comblé par cet achèvement… et en fait nous ne le sommes pas. Ce n’est pas systématique, mais c’est fréquent. C’est sans doute pour ça qu’on n’arrête pas d’arranger la maison que l’on s’est faite construire… par peur d’avoir fini et de ressentir ce vide. Mais on ne se suicide pas pour ça !
Une douleur extrêmeQuand nous parlons de dépression, nous ne pensons pas aux situations dérisoires mentionnées ci-dessus (qui sont pourtant déjà des état dépressifs, mais de brève durée et de faible intensité). Nous pensons plutôt à des états infiniment douloureux qui laissent la personne prostrée, sans motivation avec des désirs de ne plus vivre.
Cet épuisement et cette difficulté à vivre sont caractérisés par le fait que plus rien n’a d’intérêt, plus rien ne vaut la peine. On y ressent une sensation intense et douloureuse de vide que rien ne comblera jamais. La douleur y est monumentale.
Ces états dépressifs douloureux surgiront lors d’échecs, de remises en causes importantes (croyances, éducation, enfants, couple). Ils peuvent survenir du fait qu’on ne croit plus qu’on va réussir ce qu’on aurait toujours voulu faire… mais aussi du fait que nous avons tout engagé dans quelque chose (profession, action sociale, réalisations de projets)… tout a réussi… mais l'état d’accomplissement n’est pas au rendez-vous. Le constat est alors un sentiment de "tout ça pour rien!". La raison du mal être était seulement dissimulée... elle ne faisait qu'être compensée. En fin de compensation, elle ressurgit.
La douleur des remises en cause peuvent venir du fait que nous avons été élevés dans la croyance qu’il ne faut pas s’écouter, aller de l’avant, s’occuper des autres et pas trop de soi.
SOURCE:http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/suicide.htm
Bref tout ça pour dire, que je n'ai jamais était dans ce cas là, mais ça ne change rien, je ne peut même pas imaginer se que c'est, mais je peux essayer de comprendre si on m'explique!! Si cela devait m'ariver j'aimerais avoir uen oreille attentive, alors je ferais de même si quelqu'un m'appelle( vous voyez le truc??!!). Je ferais tout pour que l'on en arrive pas à ces extrémités qui au fond ne servent à rien!! Si vous avez vécu, se n'est surement pas pour rien, comme la dit la personne qui à écrit cet article, même si vous le pensez, tout n'est pas perdu!! Je sais c'est facile à dire, mais rien ne dit qu'un jour vous ne trouverez pas cette oreille compatissante (tenez bon) rien ne dit que vous ne retrouverez pas l'amour si c'est sa qui vous a fait pensez à de tel extrémité!!