NEWS SPECIAL HALLOWEEN
Vous n'avez pas fini d'en rire
LES POUPÉES VAUDOO de SARKOZY
Sources : Partie 1 : www.linternaute.com/Partie 2 : http://fr.msn.com/PARTIE 1 : Sarkozy assigne en justice une société qui vend des poupées vaudou à son effigie
Après une action contre Ryanair et des plaintes dont la dernière contre Yves Bertrand, ex-patron des RG, Nicolas Sarkozy a saisi jeudi la justice pour cette fois faire retirer de la vente une poupée vaudou à son effigie.
Cette action intervient au moment où un Mayennais comparaissait jeudi pour "offense au chef de l'Etat" devant le tribunal correctionnel de Laval, pour avoir brandi une affichette "Casse toi, pauv'con" au passage du président en août.
L'objet du litige devant le TGI de Paris est une petite poupée bleue de 20 centimètres de hauteur et l'affaire sera plaidée vendredi à 15H00.
Depuis le 9 octobre, la maison d'édition K&B commercialise un coffret contenant cette poupée, un lot de 12 aiguilles, ainsi qu'un ouvrage de 56 pages intitulé "Nicolas Sarkozy, le manuel vaudou".
Outre une biographie humoristique de M. Sarkozy, le manuel propose "un grand nombre de sortilèges magiques" et invite le lecteur à planter des aiguilles sur la poupée à son effigie.
Au coffret bleu Nicolas Sarkozy, tiré à 20.000 exemplaires et vendu 12,95 euros, répond un coffret rouge Ségolène Royal, tiré à 12.000 exemplaires.
Sur les poupées représentant M. Sarkozy figurent des inscriptions faisant référence à des épisodes ou des formules controversés de son parcours politique, comme le mot "racaille" dont M. Sarkozy avait qualifié des jeunes de banlieues défavorisées, ou encore le "Casse-toi pauv'con" lancé au salon de l'Agriculture à un homme qui avait refusé de lui serrer la main.
Sur celles de Mme Royal sont inscrits "Vive le Québec libre" ou "Justice chinoise", allusions à des déclarations controversées de la socialiste sur la "souveraineté" de la province canadienne ou sur la "rapidité" de la justice chinoise.
Plutôt amusée, l'ex-candidate PS à la présidentielle n'a pas jugé bon de poursuivre l'éditeur. "Ca reste ludique, et je pense qu'il faut quand même garder le sens de l'humour", a-t-elle déclaré mardi sur RTL, voyant dans ce commerce "la rançon de la notoriété".
"Ségolène Royal a bien ri et donc le mauvais sort est conjuré!", a renchéri jeudi son avocat, Me Jean-Pierre Mignard, confirmant ne pas vouloir saisir la justice.
Nicolas Sarkozy lui a pris l'affaire au sérieux. Dès le 16 octobre, son avocat, Me Thierry Herzog, a adressé un courrier à la société Tear Prod, dont dépendent les éditions K&B, réclamant le retrait de ces poupées.
Face au silence de l'entreprise, le chef de l'Etat l'a assignée pour "violation du droit à l'image". Il réclame le retrait de la poupée et demande à Tear Prod, en redressement judiciaire depuis mars, un euro symbolique.
Jeudi, les éditions K&B relativisaient la chose. Dans un communiqué, elles évoquaient la réaction mesurée de Mme Royal et estimaient les demandes de M. Sarkozy "totalement disproportionnées compte tenu de l'aspect ludique et humoristique du Manuel".
Nicolas Sarkozy est le premier chef de l'Etat français à aller en justice pour des atteintes à son image et à sa vie privée.
La première remonte à février. Il avait alors gagné un procès contre la compagnie aérienne Ryanair qui avait publié, à des fins publicitaires, sans autorisation, une photo de son couple.
Le même mois, il avait déposé une plainte contre le Nouvel Observateur pour l'évocation d'un SMS prétendument adressé à son ex-épouse Cecilia. La plainte a été retirée après des excuses du journaliste.
Dernier affaire en date: une plainte pour "dénonciation calomnieuse" contre Yves Bertrand, ex-patron des RG, après la publication d'extraits de ses "carnets" dans la presse.
Partie 2 : La poupée vaudou de Sarkozy reste en venteLa justice a débouté mercredi Nicolas Sarkozy.
Il réclamait l'interdiction de la poupée vaudou à son effigie, commercialisée depuis trois semaines par la société Tear Prod, et contre laquelle le chef de l'Etat avait engagé une action en référé pour violation de son droit à l'image.
Mais cette poupée n'est "ni une atteinte à la dignité humaine ni une attaque personnelle", a répondu le tribunal de grande instance de Paris.
Nicolas Sarkozy, le premier chef de l'Etat français à aller en justice pour des atteintes à son image et à sa vie privée, multiplie depuis le début de son mandat les recours devant la justice.
Une poupée vaudou à l'effigie de Nicolas Sarkozy n'est "ni une atteinte à la dignité humaine ni une attaque personnelle".
Ainsi en a décidé le tribunal de grande instance de Paris.
La justice s'est donc opposée mercredi au retrait de la vente d'un manuel vaudou accompagné d'une poupée à l'effigie du président et d'épingles permettant de le mortifier symboliquement.
Le tribunal considère que la poupée "s'inscrit dans les limites autorisées de la liberté d'expression et du droit à l'humour".
Le chef de l'Etat avait engagé une action en référé pour "violation de son droit à l'image".
Depuis début octobre, les éditions K&B commercialisent sur internet un ouvrage de 56 pages intitulé "Nicolas Sarkozy, le manuel vaudou", vendu avec une poupée de 20 centimètres à l'effigie du chef de l'Etat.
Outre une biographie humoristique de Nicolas Sarkozy, le livre propose un manuel vaudou décrit comme contenant "un grand nombre de sortilèges magiques concoctés avec amour par le prêtre vaudou de renommée internationale Yaël Rolognese", invitant à planter des aiguilles sur la poupée du président.
Et plus précisément sur certains slogans-clefs ou phrases célèbres du président écrits sur la poupée. Comme "Travailler plus pour gagner plus", "Racaille", "Textos" ou encore "Casse-toi pauv' con".
Alors que ses prédécesseurs s'en abstenaient presque totalement par principe, Nicolas Sarkozy a multiplié depuis son arrivée à l'Elysée les plaintes et les procédures judiciaires.
La première remonte à février. Il avait alors gagné un procès contre la compagnie aérienne Ryanair qui avait publié, à des fins publicitaires, sans autorisation, une photo de son couple.
Le même mois, il avait déposé une plainte contre le Nouvel Observateur pour l'évocation d'un SMS prétendument adressé à son ex-épouse Cecilia. La plainte a été retirée après des excuses du journaliste. Dernier affaire en date : une plainte pour "dénonciation calomnieuse" contre Yves Bertrand, ex-patron des RG, après la publication d'extraits de ses "carnets" dans la presse.
Une version du manuel concernant Ségolène Royal a aussi été commercialisée, mais cette dernière n'a pas exigé de procédure. "J'ai le sens de l'humour moi, je ne porte pas plainte contre ma poupée vaudou", avait ironisé mercredi matin Ségolène Royal sur Europe 1.
"Si Nicolas Sarkozy porte plainte contre une poupée qui le caricature, bientôt il portera plainte contre le Canard enchaîné, contre Marianne, contre les Guignols de l'Info", a-t-elle affirmé au micro de Jean-Pierre Elkabbach. Les acheteurs sont invités dans son cas à épingler les mentions "Bravitude", "Ordre juste" ou "Vive le Québec libre". K&B se proposent dans leur promotion d'étendre le concept à d'autres hommes et femmes politiques français s'il "fonctionne".
Mesdames, Messieurs,
A vos poupées^^